Au cours des derniers mois ont vu la lumière de mon laboratoire des bébés de toutes les couleurs, des migrants et des migrés inertes ou entreprenants, des blessés et des heureux, même des bébés aristocratiques. De presque tout.
Dans la salle de travail, nous avons travaillé ! J’ai l’appelle la salle de travail, mais je ne suis pas ni gynécologue ni infirmier, mais un artisan de petites pinceaux, soudeuses, résines toxiques et cire d’abeille. Les futures mamans ne sont pas des jeunes femmes s’approchant à l’heureuse fin de la grossesse, mais des toiles vierges, du fer récupéré, des résines toxiques et des manomètres fatigués.
Et c’est ici qu’intervient le délit environnemental: il y a quelques semaines, il y avait une tempête automnalement violente. Trois bateaux sont échoués dans le petit port de Saint Mandrier. Quelqu'un a tirés hors de l’eau. Quelqu'un d’autre les a coupés en morceaux pour s’en débarrasser. Et de de quelle manière ?
A 100 mètres de mon atelier, près des bennes à ordures ménagères j’ai trouvé un amas de panneaux de fibres de verre résinés mordus par l’eau et le temps. Des futures mamans idéales ! J’en ai ramené quelques-uns dans la salle de travail.
Mais sur la parois- peinture il y avait déjà un rectangle hélvétiquement précis plein de centaine des triangles et hexagones non pas jetés là comme patchwork, mais rangés avec patience. Je devais le finir pour accrocher à sa place un morceau de bateau.
Certains d'entre nous sont attentifs à ne pas polluer inutilement. Au lieu de la jeter à la poubelle, un voisin m’amène une vieille marmite de scooter, quelqu’un d’autres quatre pieds sculptés d’une vieille table de la grand-mère. Naîtront des nouveaux vers de garde.
Nous ne travaillons pas seulement dans la salle de travail. Nous avons également une petite saison d’événements culturels. Musique, théâtre, mariages, vernissages pour nous retrouver avec nos amis! Ventes aux enchères, pour l’instant pas encore!
Nous préparons la prochaine soirée: les musiques de Kurt Weill interprétée par la voix captivante de Laetitia Planté et l’approche pianistique évocatrice de Éric Moriano, vont nous faire voyager dans l’Allemagne du siècle dernier au début du mois de mars prochain accompagnées d’un apéro, d’une exposition et convivialité. Dans les prochains articles, vous trouverez des informations plus précises et détaillées.